Absence
À Nicolas
Les mots absents sous ma main caressent ton nom
Et l’absence des courbes de ton corps absent
Vienne l’absence qui ride par l’absente absinthe
Et s’élève absent le cri psalmodié du silence
Revienne
à l’absence le souvenir en vain
Brise la voix de l’absent et l’ouragan silence
Et le verre plein se vide et s’absente le vin
Pour qu’en moi tu vives et en sois le levain
Où
se terre le cri où se cache l’absence
Au bout de moi est un long silence
Immobile et froid sous les rides d’airain
Murmures
absents m’emmurent en silence
Et les mots comme à ton corps la présence
Rêvent ma main et caressent tes reins.
Souillac, et adieu je t'aime 20 octobre 2004
|